projet MédiCyn

L'Europe finance à 50 % un projet phare du Plan de Gestion de la Couronne agri-environnementale.

Le projet MédiCyn vise la restauration de mares temporaires méditerranéennes sur les secteurs du Landre et du Relai. Initié par l'équipe du PGEN en partenariat avec l’organisme scientifique de la Tour du Valat et les acteurs locaux, le projet est soutenu financièrement par l’Europe, l’Agence de l’eau et la Région PACA.

Le projet MédiCyn a pour but de concilier pratique cynégétique (chasse) et conservation de ces milieux méditerranéens particuliers.

Le projet MédiCyn a pour but de concilier pratique cynégétique (chasse) et conservation de ces milieux méditerranéens particuliers.
Les mares temporaires méditerranéennes se forment généralement en hiver et au printemps lors des précipitations et s’assèchent complètement en été. Habitats à part entières, elles recèlent une biodiversité importante. La faune et la flore est très particulière et complètement adaptée à l'alternance sècheresse/humidité. Ces mares sont rares et revêtent un enjeu de conservation très fort.

Le projet se propose d’étudier un calendrier de mise en eau basé sur trois différents modes de gestion :

• La gestion habituellement pratiquée par les chasseurs, avec mise en eau estivale
• La gestion intermédiaire, avec mise en eau automnale,
• La gestion méditerranéenne, avec mise en eau naturelle (par les précipitations)

En 2020 sur le secteur du Relai, 9 nouvelles mares ont été créées. Reliées entre elles, celles-ci sont remplies ou non en fonction de la période de l’année et du mode de gestion choisi.

Le secteur du Landre compte une dizaine de ces étendues d’eau, actuellement gérées de manière artificielle pour les besoins de la chasse. Les mises en eau se font au mois de juillet et d’aout de façon à ce que les canards et autres gibiers d’eau prennent, avant l’ouverture de la chasse, l’habitude de s’y poser pour venir chercher leur nourriture. Ces mises en eau, en pleine période supposée sèche, favorisent le dépôt de matière organique et modifient le milieu ainsi que tout l'écosystème associé. Sur ce secteur le réseau de canaux et de digues a été restauré (en 2021) dans le cadre du projet.

Le suivi des milieux et des espèces permettra de mesurer l’efficacité des différents modes de gestion.
Le projet comprend également une part importante de concertation et de communication. En effet, le territoire camarguais compte de nombreux usages autour de la gestion hydraulique qu’il est important de concilier.  

Ce projet est cofinancé par l’Union Européenne via le Programme Opérationnel Interrégional Rhône Saône 2014-2020, par l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse et par la Région Sud Provence Alpes-Côte d’Azur.